Bruce Willis peut dire merci au muscle zygomatique de son supposé exécuteur, qui se laisse aisément chatouiller. Il pousse donc loin le bouchon, le bougre, puis, tiré d'affaire, vole au secours de la demoiselle en détresse — déjà morte, hélas. THE LAST BOY SCOUT a beau ne pas être un pur concentré d'action, les armes y prennent régulièrement la parole et Kamen se trouve chaque fois dans les parages pour leur donner des mots tonitruants. Difficile de bouder son plaisir quand les cuivres se lancent dans ces redoutables scansions, emblématiques des coups de sang de leur géniteur.