Mais pourquoi diable THE DEVILS ne figure-t-il pour ainsi dire jamais parmi les listes que les gens de bon goût dressent de la nunsploitation ? Il arbore pourtant tous les stigmates de cette merveilleuse discipline, à commencer par des escadrons de bonnes sœurs chaudes comme la braise, dont les frustrations charriées en flots boueux par leur sacerdoce monacal s'exaspèrent encore face à la saine virilité d'Oliver Reed. On le découvre ici en Sauveur torride, héros d'une chimère érotique que le très exigeant compositeur Peter Maxwell Davies, pas du genre à craindre les ronces aiguës de l'avant-gardisme, parachève de métamorphoser en cauchemar morbide.