Le vacarme de la mythique pétarade d'O.K. Corral à peine éteint, les nombreux cadavres tout juste mis en bière avec peu ou prou de cérémonie, les représailles laissent déjà éclater leur chant de mort. Ici, c'est à un membre de la fratrie Earp d'en faire les frais, terrassé autant par la volée de plomb décochée dans son dos que par l'agressive flambée de la musique de Goldsmith. Nos héros éplorés n'ont dès lors plus que leurs yeux pour pleurer, et la guitare sèche, qui s'accapare l'excellent thème principal en faisant foin de tout flonflon caracolant, n'a besoin que de peu de mots pour traduire le drame. Un peu après, revigoré, solennel et grave, ledit thème annoncera en termes à demi-voilés la prochaine étape d'un cycle de la violence encore loin, très loin d'être achevé...