Version orchestrale live du titre tiré de l'album APHELION disponible ici :
https://linktr.ee/Lk_hotelmoscou
Je suis vraiment très fier d'avoir réussi à jouer ce piano (accompagné d'un métronome). Je suis encore très limité sur cet instrument mais le fait de pouvoir m'assoir devant un clavier et jouer est très certainement ma plus grande motivation pour continuer à faire de la musique depuis ces 2 ou 3 dernières années. D'une certaine manière. ca m'a permi de débloquer de nouvelles sources d'inspiration autant pour les mélodies que pour mes textes. Evidemment, tout ce que je fais reste encore très simple, mais mes propres limitations permettent d'une certaine manière de tracer les contour de ma silhouette et d'illustrer un peu qui je suis.
Instagram : @lkdelhotel
Twitter: / lk_hotelmoscou
Trop près des drames, trop près des flammes trop près des grammes pour me dire sauvé
Je te jure trop près des seringues, trop près des dingues, de mes violons d'Ingres pour me dire sauvé
Tu sais, tu sais
Trop près des femmes, trop près des fans, trop près des srabs
Je veux m'isoler.
Trop près, trop près
Trop près des dogmes, trop près des hommes, trop près des normes de mec cis racisé
Trop près de tout, trop près du flou, trop près du trou,
Je sens que je vais tomber.
Trop près du four, des allers-retours, j'appelle au secours
En langage codé
Trop près des villes, trop près des cibles, je veux être une ile,
Pour respirer
Trop près du bruit, trop près des rifts, trop près des rixes
Je veux me protéger.
Trop près des "ismes", trop près des isthmes, trop près des schismes,
Trop séparer.
Je suis trop près, trop près,
Près du racisme, trop systémique, épidermique, trop intrinsèque pour y penser.
Je suis trop près de mes thunes, et du pécule, pour prendre du recul, car j'ai peur de manquer.
Trop près des scènes, trop près de cernes, trop près des siennes, je vais mal tourner
Trop près du game, et de ces recels, et de ces querelles et de ses amitiés
Mais je veux être sincère.
Je suis trop près de mes textes, trop dans l'affect, chaque rime reflète ma perplexité.
Je suis ma propre synthèse.
Des fois, je voudrais m'éloigner de moi-même.
Trop près de mes thèmes, trop près de mes peines, trop calculer
Trop près du ciel, près du soleil
J'ai peur que mes ailes finissent par brûler.